Décompression nocturne [Pv Eli']

Invité

01h00

; Cela faisait déjà plusieurs heures que la nuit était tombé sur le continent. A une heure pareil la plupart des personnes sont déjà plongés dans un profond sommeil. Mais ce n'était pas le cas de tout le monde. John lui ne dormait pas et n'en avait aucune envie pour le moment. Le jeune homme fesait les cents pas dans un des dortoirs de la Confrérie, il entendait même à travers les murs les ronflements incessant des autres pensionnaires. Heureusement lui était un nocturne, se coucher très tard il savait faire. En bref il n'était pas le genre de personne à s'ennuyer, et maintenant qu'il était sûr de pouvoir être enfin tranquille il savait quoi faire. John sortit donc du dortoir puis traversa d'un pas de félin un long couloir qui menait à toutes sortes de pièces. Il s'arrêta à une d'entre elle, vérifia quelques instants les alentours pour voir si personne ne l'avait remarqué puis entra. Il referma derrière lui.

Le jeune mutant avant bien l'intention de s'entrainer un peu ce soir. Il manipulait déjà parfaitement le feu, avec aisance et force mais il avait toujours besoin de rester au meilleur de sa forme et de ne vouloir faire encore mieux. Bien sur se qu'il espère le plus c'est de pouvoir créer le feu mais là justement il devait encore travailler. Une fois entrée dans la pièce pratiquement vide, avec quelques petits meubles inutiles, il commença par retirer sa veste en cuir brune et à retrousser un peu les manches de son t-shirt noir pour se mettre un peu plus à l'aise. Il sortit ensuite de la poche arrière de son jeans son briquet et s'amusa un peu avec avant de transporter le feu qu'il emettait directement dans sa main gauche. John admira la flamme et se concentra pour l'intensifier progressivement. Il reporta vivement son regard sur une vieille commode posait face à lui puis balança d'un geste vif et rapide une boule de feu dessus. Le meuble finit rapidement en tas de cendre.

Un sourire en coin, John admira le résultat puis il continua pendant quelques bonnes minutes plusieurs de ses manipulations favorites avant d'entamer une petite pause bien méritée. Il sortit alors de la pièce, qui devait avoir une bonne température maintenant, puis marcha jusqu'à la cuisine pour aller se chercher une bouteille d'eau pour s'hydrater un peu. Il retourna sur ses pas, buvant tranquillement en marchant. Mais alors qu'il s'apprêtait à retourner dans son dortoir pour essayer de trouver le sommeil il percuta légèrement quelqu'un manquant presque d'avaler de travers l'eau qu'il buvait...

Même la nuit, envisager de rester squatter le repaire "secret" de la Confrérie était peine perdue. Le jour, les bonnes places (c'est à dire celles qui comportaient une télé ancestrale et/ou occasionnellement un canapé défoncé ) étaient remplis de mutants tous plus nuls les uns que les autres. Et penser ça ne revenait pas à dire qu'on était arrogant ou qu'on se pensait supérieur, mais qu'on était très lucide : les mutants de la Confrérie étaient de parfaits abrutis. Il ne fallait peut-être pas être Einstein pour se faire enrôler en tant que chair à canon par Magnéto, le Q.I par ici dépassait rarement le stade "crétin congénital". Ça passait du simple macho primitif jusqu'à l'ado en manque d'action en passant par le gros flambeur du dimanche...Bref, tous un tas de pions pas très malins facile à manipuler et à déplacer sur le grand échiquier de la suprématie.
C'est pour cette raison qu'Élisabeth préférait largement les squares de New York plutôt que la vie superficielle et infernale du repère. Surtout que le maître du magnétisme ne c'était pas casser la tête pour la décoration et l'aménagement...Mais bon, rien d'insurmontable, le confort était une chose dont la jeune femme pouvait se passer.
Généralement, elle rentrait tard le soir (ou accessoirement tôt le matin), se trouvait une chambre isolé et roupillait tranquillement les quelques heures qui lui étaient nécessaires pour recharger ses batteries. Et puis elle repartait flâner en ville et les jours se répétaient ainsi, identiques, monotones, longs. Et c'est bien connu, la oisiveté fait réfléchir, et réfléchir fait resurgir des souvenirs...Alors pour pallier à son manque d'action, Elizabeth allait se défouler. Mais ce n'était ni dans un club de catch, ni dans un opéra de danse. Elle se trouvait un coin isolé, fabriquait maladroitement quelques cibles ou épouvantails de fortune, et elle passait deux minutes à réduire en un amas de déchets ce qu'elle avait construit en plus d'un quart d'heure grâce à ses pouvoirs. C'était ça aussi, Elizabeth : foutre en l'air tout ce qu'elle se donnait la peine d'entreprendre. Au sens propre comme au figuré elle cassait tout ce qu'elle touchait. Et oui, la jeune femme n'avait pas une très haute estime d'elle même : ni intelligente, ni même ambitieuse, sans buts particuliers dans la vie. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle avait accepter de jouer les mouchards pour le camps adverse : un job pas bien difficile, un peu d'adrénaline, une prise de risque suffisamment stupide et elle avait tout le loisir de se conforter dans l'idée qu'elle n'était qu'une sale traitresse pas foutu d'essayer de se garder en vie.
Enfin bref, cette nuit faisait partie de cette boucle infernale qu'était le quotidien d'Elizabeth. Même si il était tôt pour rentrer au Q.G, elle était lasse de cheminer dans les rues de New York.
Sans vraiment y réfléchir, elle s'engouffra dan le chemin caché menant à la Confrérie, jusqu'à arrivé dans un couloir sombre où ça sentait le renfermé. Comme un zombie, elle se dirigea vers la cuisine, même si il y avait peu d'espoir que quelqu'un est fait les courses, puisque c'était plutôt chacun pour sa pomme, dans le coin.
Elle allait donc rallier la petite pièce, la tête dans les nuages, lorsqu'elle percuta quelqu'un à l'angle du couloir.

-'Tain, fais gaffe !

lâcha t-elle pour seule réaction, avant de lever la tête. Et peu importe qui c'était, la jeune mutante insultait d'abord et réfléchissait après.

Invité

Il est vrai que le repère de la Confrérie était vraiment tout sauf un endroit très divertissant. Ou du moins pour John qui ne tenait jamais en place et qui s'ennuyait très rapidement. De plus, rares étaient les personnes interessantes dans ce lieu. Alors la seule façon de s'occuper était de se débrouiller. Il faut être plutot bon en improvisation en clair. Le jeune mutant venait donc de s'entrainer dans une salle "morte" n'ayant rien d'autre à faire de plus interessant. S'améliorer, bosser, s'entrainer était interessant. Il venait donc d'aller chercher une bouteille d'eau dans la cuisine ayant un grand besoin de s'hydrater en eau puis reprit le chemin vers sa chambre même si la motivation n'y était pas. Il avait fais le choix de venir ici mais ce n'était surtout pas pour le lieu, ni même se faire des amis mais tout simplement pour chercher un peu d'action et être avec quelques personnes qui pensaient comme lui voilà tout. On peut dire qu'il n'a pas de camp en particulier.

Bref, tout en buvant quelques gorgées de son eau en marchant il percuta quelqu'un. John entendit aussitot quelqu'un grogner après lui. Alors là c'était la meilleure, il releva lui aussi les yeux pour essayer de distinguer qui c'était mais ne voyait pas grand chose à cause du manque de lumière. C'est pourquoi le jeune homme concentra les flammes de son briquet dans la pôme de sa main droite et fit apparaître une flamme assez intense pour les éclairer. Il reconnut aussitot Elizabeth, face à lui. Ca va, on pouvait dire qu'il éviterait de faire un meurtre ce soir. Un sourire narquois aux coins des lèvres il répliqua à son tour d'un ton légèrement ironique :

- Et bien je te conseil d'en faire de même...

John regarda fixement la jeune femme face à lui. Heureusement qu'il venait de s'en prendre à des vieux meubles. En tout cas c'était bien la première fois qu'il croisait la jeune femme au beau milieu de la nuit se qui le surpris légèrement mais sans le montrer bien sur. Le jeune mutant se mit alors à la contourner lentement faisant disparaitre peu à peu la flamme qu'il avait en main puis reprit du même ton :

- Dis, tu devrais pas être au lit à cette heure ?

Elizabeth non plus ne voyait pas grand chose lorsqu'elle leva la tête, mais c'était pas grave parce qu'elle avait pas besoin de savoir qui était une personne pour l'insulter. Ce qui n'était pas vraiment malin puisqu'il pouvait s'agir de n'importe qui, mais son fort caractère lui faisait toujours parler plus vite qu'elle ne réfléchissait. Elle fronça le sourcils lorsque le son d'un briquet qu'on actionne se fit entendre, suivit par une lumière tenu mais assez puissante pour faire découvrir à la jeune femme le mutant sur lequel elle allait passer ses nerfs. Pourtant, elle se ravisa de tout attaque (du moins verbale) lorsqu'elle découvrit Pyro, et pas un quelconque abruti sans cervelle noctambule. Pas qu'elle le craigne, mais bon, se serait dommage de perdre l'un des rares éléments de la Confrérie dépassant le seuil d'intelligence précaire. Et puis il était le bras droit de Magnéto, aussi.

- Et bien je te conseille d'en faire de même...

Même si ça sonnait comme une menace, la mutante ne releva pas. Après tout c'est elle qui avait commencer, et puis John n'était pas du genre à se laisser faire. Après tout, quand on manipule le feu, on va pas jouer les boucs émissaires bien gentiment en se faisant insulter par une nénette un peu trop bagarreuse non ? Ben oui, Pyro, comme pyrokinésie...Même si pyromane ça collait mieux dans le cas présent.
La lumière s'éteignit progressivement lorsque Pyro contourna Elizabeth, laquelle afficha un petit sourire victorieux quoique assez puérile...

- Dis, tu devrais pas être au lit à cette heure ?

Alors ça, c'était plutôt hypocrite de la part de quelqu'un qui était debout depuis presque aussi longtemps qu'Élisabeth ! Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Après tout les deux personnes n'avaient jamais eu le loisir de se croiser plus que nécessaire dans les couloirs ou même d'avoir une longue discussion profonde et spontanée. C'était plutôt du genre bonjour/bonsoir et quelques autre marques de politesse rudimentaires. Rien qui ne soit pas essentiel, et ça leur convenait très bien à tous les deux. Donc, pour continuer sur cette lancée, chacun devait maintenant logiquement repartir de son coté. Sauf que c'était loin d'être amusant mais plutôt horriblement chiant. Elizabeth n'avait t'elle pas saisie une occasion en or de s'amuser un peu ? Elle se retourna et, à son tour, fit jaillir une petite flamme d'énergie, qui éclaira faiblement le visage d'Elizabeth d'une lueur mauve faiblarde. Pas question de réveiller toute la baraque non-plus.

- Dis, tu fais des rondes de nuit pour surveiller les vilaines filles comme moi qui font le mur ? Et puis je te rappelle qu'on est deux à pas être couchés, dans l'immédiat.

Invité

Le jeune pyromane s'arrêta alors dans sa lancée en écoutant les dernières paroles de la jeune femme. Il était soulagé d'un coté d'être tombé sur Elizabeth et non pas sur un autre mutant totalement dépourvut de cervelle et qui chercherait encore à lui mettre les nerfs à bout le poussant à faire exploser un couloir entier. Non c'était tout simplement Elizabeth. Bon c'est vrai il ne l'a connaissait pas vraiment, juste quelques formules de politesse au croisement d'un couloir ou quelques regards par-ci par-là mais rien de plus. Tout deux n'avaient jamais eut l'occasion de vraiment discuter ensemble. Etant très observateur, John en connaissait assez sur la jeune mutante pour savoir à peu près les pouvoirs qu'elle avait, et aussi son tempérament. Et son petit mauvais caractère lui plaisait assez. De plus elle ne semblait pas faire partie de ces mutants sans cerveau. Le jeune homme n'était pas du genre à sympathiser avec tout le monde mais pourquoi pas avec des gens interessants.

Alors qu'il s'apprêtait donc à l'a contourner pour suivre sa route, Elizabeth lui répondit tout en allumant une petite flamme d'énergie dans sa main. John s'arrêta alors et se retourna à nouveau pour regarder la jeune femme un sourire en coin. C'est bien se qu'il voulait voir et se qu'il s'apprêtait à entendre. Peut-etre qu'en fin de compte il allait encore un peu s'amuser ce soir, et pas tout seul se qui était encore mieux. Il refit quelques pas vers elle jonglant son regard enflammé entre les yeux d'Elizabeth et la flamme qu'elle tenait en main, et lui lança pour répondre à sa question malicieusement :

- Hum... non pas vraiment, disons que je fais aussi partie des vilains garçons à surveiller qui font le mur quand je m'ennuie à en mourire...

Quand elle dit ensuite qu'ils étaient deux à ne pas être couchés, elle avait tout à fait raison évidement il en était quand même conscient. Le jeune homme finit alors de boire toute l'eau de sa bouteille tranquillement. Il écrasa la bouteille en plastique dans ses mains et reprit :

- Quel sens de l'observation bravo !

Il lui fit un faible sourire avant de lui tourner le dos pour marcher en direction de la cuisine. Une fois entrer dans la pièce il balança le débris de sa bouteille en plastique dans la corbeille et s'appuya contre la table, regardant à nouveau Elizabeth et lui demanda simplement :

- Est-se trop indiscret si je demande se que la vilaine fille est allait faire à l'extérieur à une heure si tardive ?

Satisfaite de sa réplique, Elizabeth observa avec une suffisance feinte le jeune mutant s'arrêter de marcher. Elle était quasiment sûre qu'il avait saisi sa remarque à sa juste valeur et qu'il n'allait certainement pas faire l'erreur de croire qu'elle l'avait bêtement provoqué comme la plupart des mutants mâles du coin, qui pensait toujours qu'un pyrokinésiste n'était pas dangereux. Généralement ils ne finissaient pas en un seul morceau (et l'environnement non-plus)...Comme quoi, vouloir jouer au mâle dominant n'était pas sans risques ! Jouer au gros macho non plus d'ailleurs...Oh il y en avait bien d'eux trois qui s'étaient retrouvés convaincus qu'ils étaient des fillettes de onze ans fans de Britney Spears : fallait pas chercher une télépathe. Surtout une télépathe télékinésiste bourrine avec une grande imagination...Néanmoins la plupart du temps il fallait qu'Elizabeth leur rendent leur fragile santé mentale à contre coeur, puisque des grands dadais travestis n'étaient pas trop utiles sur un champ de bataille ou pour une attaque terroriste ( à ce qu'on lui avait dit en tous cas ). Et c'était bien dommage parce qu'elle se serait fait un plaisir de leur faire des couettes, et que l'exercice demandait beaucoup d'efforts...Mais bon, de toute façon l'effet était temporaire, et ces gorilles irrécupérables retrouvaient leurs cervelles de porcs dans les heures qui suivaient (c'était quand même satisfaisant de les voir chanter "Gimme More" en dansant devant tout le monde).
Elle fut donc soulagée lorsque Pyro se retourna (non pas avec un air de "j'vais t'exposer la boîte crânienne) mais avec un sourire au coin qui laissait présager qu'Elizabeth s'était fait comprendre et qu'elle avait bien répondu aux attentes du Pyro-Man. Lorsque celui-ci répondit à son tour, les yeux de ma jeune femme s'allumèrent d'une joie féroce alors qu'elle se contenta de répliquer ironiquement.

- Oui je sais, on m'a toujours dit que j'avais un sens innée de l'observation, tellement que je suis sûre que je suis un peu devin sur les bords. Je pourrais même deviner que est ton pouvoir et comment tu t'appelles.

Sentant frémir la flamme violette dans sa paume gauche, Elizabeth agita la main en direction du sol, et la flamme se transforma en énorme goutte violette qui s'écrasa lourdement sur le carrelage froid pour aussitôt se muer en une espèce de fumée bleue qui s'évapora aussi sec. Ce qu'il y avait de bien avec les ondes psychiques, c'est qu'elles ne faisaient aucuns dégâts physiques ( c'était peut-être aussi un mauvais point finalement ).
Pyro se dirigea vers la cuisine ( objectif initial d'Elizabeth), et celle-ci lui emboita le pas. Lorsqu'il li demanda ce qu'elle faisait dehors à une heure pareille...

- Il est pas tard,

argua t'elle en haussant les épaules et en s'appuyant contre le carde de la la porte.

Ce qui était en partie vrai puisque techniquement, c'était le matin.
La vérité c'est qu'elle n'avait strictement rien fait de palpitant. Elle s'était contentée de se balader un peu, de manger un truc particulièrement dégueulasse dans un Fast-Food et s'était trouvé une place pour lire le journal Ô combien passionnant du jour.
Ce qui lui fit alors penser qu'elle avait une faim horrible qui était censé lui tenailler l'estomac douloureusement et elle partit en quête d'un truc comestible, sans réelles convictions néanmoins.
Et pourtant, Ô merveille ! Elle trouva une boîte de cookies à peine entamée cachée au fond d'un tiroir. Se félicitant pour son oeil de lynx tout en compatissant pour le pauvre bougre qui trouverait la boîte vite le lendemain, Elizabeth lença un faux regard suspicieux à Pyro du genre "t'as pas intérêt à cafter". Sans penser une seule seconde à le soudoyer avec un des gâteaux toutefois.

- Et est-ce mal placé de demander ce qu'un vilain garçon fait lorsqu'il rôde par ici ?

Demanda la jeune femme sans réellement être curieuse.

Elle se plaça en face du jeune mutant, s'adossant contre un meuble décoloré, piochant de temps à autre un cookie qu'elle mastiquait pensivement.

Invité

Et non Pyro n'avait surement pas des pouvoirs concernant tout se qui est psychique et tout le tralala mais la curiositée et l'observation pouvait suffire quelque fois. Etant le bras droit de Magneto, il pouvait tirer des informations de certaines personnes qu"il désirait connaitre. Il garda son sourire en coin à l'entente de la réplique d'Elizabeth lui disant qu'elle pourrait même deviner qu'elle était son pouvoir et quel était son nom. Tout en marchant donc vers la cuisine, le jeune homme leva les yeux au ciel se disant que ce n'était pas dur de deviner son pouvoir étant donné que quelques secondes auparavant John avait fait magicalement jailir une flamme de sa main et qu'il dégageait une certaine chaleure. Pour se qui est de son nom, disons qu'il était suffisament connue dans la Confrérie pour qu'elle le sache non ?

Bref une fois donc dans la cuisine, le jeune mutant s'installa tranquillement sur une des tables qui ornait la pièce et fixa la jeune femme face à lui qui était en train de se régaler avec sa boite de cookies. Heureusement il n'avait pas très faim sinon il serait venut lui piquer plusieurs bon gateaux mais étant tout de même terriblement gourmand il ne pouvait pas s'empêcher de reporter son regard sur la boite. Entendant à nouveau Elizabeth prendre la parole, il l'a regarda. Cette dernière lui demanda alors se que lui faisait de son coté quand il rôde à cette heure. Tiens mais elle n'avait pas répondu à sa question précédement, John haussa légèrement les épaules réfléchissant à se qu'il pourrait bien lui répondre brievement.

- Oh pas grand chose... un peu d'échauffement, rien d'incroyable, enfin j'aurais pû mais j'ai aucune envie de réveiller tout le monde alors qu'à cette heure-ci c'est le seul moment de la journée où je suis sur d'être un peu tranquille...

Le terme "échauffement" voulait dire beaucoup de choses chez lui c'est vrai. Il n'était vraiment pas obligé de répondre à la question d'Elizabeth mais il n'avait rien à lui cacher non plus, c'est vrai autant entamer un peu la discution. Il l'a laissa manger un peu l'observant avec attention puis reprit tranquillement :

- C'est aussi une habitude chez toi de trainer à cette heure ou alors c'est rare ?

Qui sait, peut-etre que ça leur fairait un petit point commun. Ou alors peut-etre qu'il aurait droit à de la compagnie maintenant le soir, non pas qu'il se sentait seul mais tout simplement qu'une bonne compagnie ne dérangeait jamais. On pouvait vite deviner et sentir les gens interessant et les non-interessant et d'après lui Elizabeth ne faisait pas partie de ces gens-là. Ou alors peut-etre qu'il se trompait mais surement que non. Il poussa un léger soupire reprenant en l'a regardant à nouveau :

- Je suppose que ton pouvoir à un rapport avec tout se qui psychique, je me trompe ?

Tout en écoutant Pyro, Elizabeth piochait de temps à autre un gâteau dans la boîte, réagissant aux phrases du jeune homme par deux ou trois opinements de la tête ou à quelques autre mimiques et expressions faciales.
D'habitude plutôt bavarde et brutale dans ses gestes et ses paroles, la jeune mutante était assez calme ce soir. Pas de remarques blessantes ou de répliques méchantes, peut-être parce que la journée avait été fatiguante car trop ennuyeuse, ou peut-être tout simplement parce que ce soir elle n'avait pas envie de jouer à la fille rebelle. Après tout, personne n'était là mis à part John.
C'était fatiguant de jouer un rôle, de montrer aux autres une personne qu'on était pas. C'était surtout très idiot...Elizabeth n'en était pas vraiment fière. Mais pour elle, il était vital que personne n'est envie de s'approcher d'elle presque autant qu'elle avait besoin que les autres, à défaut d'être ses amis, "gravitent" autour d'elle...C'était en partie pour ça qu'Elizabeth n'avait pas eu de véritable ami ou du moins de personne qui la connaisse un tant soit peu. Ellle repoussait la personne jusqu'à ce qu'elle veuille partir, puis faisait tout pour qu'elle reste...Et quand ça devenait plus fort, quand elle commençait à s'ouvrir un peu, elle battait en retraite. C'était très contradictoire, mais en même temps, personne n'avait dit que la mutante devait être cohérante. Alors oui elle était peut-être associale, qu'elle était tordue voir vicieuse, mais c'était comme ça, et elle ne changerait pour rien au monde ou du moins, pour rien qui n'en vaille la peine.

- Ouais, je veille tard plutôt souvent. J'ai un rythme de vie assez décalé : j'me lève le soir et je me couche le matin...Ca m'évite de croiser les autres et d'éviter le conflit...

Même si le conflit, Ellizabeth aimait ça. Rien qu'une bonne bagarre pour oublier ses soucies ou pour faire comprendre à quelqu'un qu'il devra plus jamais vous chercher des noises !
Tiens, en parlant de conflit, la jeune femme imaginait pas du tout que John était quelqu'un avec qui on pouvait parler ouvertement et facilement. Non elle pensait plutôt que c'était un flambeur qui usait de ses pouvoirs et de son "grade" pour mener son monde et qui pensait que personne n'était digne de l'approcher...Un peu comme elle,
quoi.
La jeune mutante fut tiré de ses songes par le bruit du raclement de sa main au fond de la boîte de cookie. Perplexe, elle retourna la boîte en n'héitant pas à aire tomber bon nombre de miettes sur le sol éjà pas très propre de la cuisine...*Y aura bien un pigeon pour nettoyer" se dit-elle en affichant une mine chagrinée devant le vide apparant de la boîte à gateaux.
Et tout en ouvrant les pacards de la cuisine à la volée en quête de nourriture poentielle, Elizabeth répondit à la question de John.

- Psychique oui. Même si lire les pensées et tout, j'ai jamais su maîtriser - le coté subtile ne m'interesse pas - Non moi ma..."spécialité",

dit-elle en rangeant la boîte de gateaux vide à l'endroit où elle l'avait trouvé

, c'est l'offensive...

Elle s'arrêta de parler, contrariée par ses recherches infructueuses. Frustrée, elle jeta un coup d'oeil à l'horloge veillote fixé sur le mur adjacent à la porte de la cuisine.1h25...Elle sembla réfléchir, compta mentalement, fronça les sourcils, marmonna quelques noms de rues et, l'air de vraiment se poser la question, demanda :

- Dit, tu crois qu'il y a encore des boutiques genre patisserie d'ouvertes ? Parce que ça va faire je-ne-sais-combien de temps que je jeûne et je crois que je vais faire une Hypoglycémie si j'ingurgite pas rapidement de la nourriture...

Invité

Apparement, les deux jeunes mutants avaient un bon point commun. Celui d'avoir un rythme de vie complètement décalé par moment, aimant bien éviter certains conflits. Pyro acquiessa doucement la tête, le regard pensif en direction du sol de la cuisine qui n'était vraiment pas très propre et qui le fut encore moins quand la jeune femme se donna la peine de basculer la boite de gateau à l'envers y faisant tomber plusieurs miettes.
Regardant à nouveau Elizabeth, et étant bien curieux de nature, il se demandait quand même se qu'elle pouvait bien penser de lui. Il était par contre parfaitement conscient de l'apparence qu'il donnait. Car c'est vrai qu'en journée, en étant avec certaines personnes qu'il ne supporte pas, étant de mauvaise humeur ou s'ennuyant légèrement il pouvait se montrer silencieux, mystérieux, agressif ou peut-etre même "flambeur" pour certaines filles se qui n'était pas tout à fait faux d'ailleurs mais peut-être est-se simplement une image extérieur.

On peut dire que seul Malicia et son ancien meilleur ami Bobby le connaissait vraiment tel qu'il l'était et ça c'est bien une chose qui lui manque beaucoup. John n'est quand même pas un sans coeur loin de là, il montre rarement ses sentiments mais c'est pas pour autant qu'il ne rescent rien. Nuance. C'est aussi une manière de tester les personnes qui l'approche, pour voir si ils s'arretent qu'à se qu'il voit ou non. Bon c'est clair qu'il est très fier de ses pouvoirs et de sa puissance mais pas au point de se croire invinsible.
Pyro venait donc d'essayer de deviner le fabuleux pouvoir de la charmante Elizabeth quand elle lui confirma que c'était bien psychique, et que sa spécialitée était l'offensive. Un petit sourire en coin il exclama :

- Hum... interessant...

Il se décolla enfin de la table pour faire quelques pas et s'étirer un instant en tirant ses deux bras en direction du plafond. A la question d'Elizabeth, il rigola un instant puis répondit en l'a regardant :

- Non à mon avis à cette heure les patissiers sont en train de dormir !

Le jeune pyromane regarda la jeune femme d'un air énigmatique se demandant se qu'elle avait bien l'intention de faire même si il en avait déjà une petite idée mais bon. Mais pourquoi voulait-elle encore de la nourriture ? Elle venait de finir une boite presque pleine de gateaux et en voulait encore ? Pyro ne fit pas cette remarque même si cela le tentait beaucoup mais il craignait qu'elle le prenne mal. Il se mit alors à ouvrir quelques tiroirs pour vérifier si il n'y avait rien d'autre à se mettre sous la dent mais non à part quelques fruits à moitié pourris. Il soupira doucement et lança :

- Je sais pas qui s'occupe des courses mais ça va chauffer si demain les placards sont pas bien remplis...

Au regard interrogatif de John, Elizabeth répondit par une moue indifférente. Oh elle savait bien se qui le "tracassait" : Pour peu qu'on en sache un peu sur elle, il lui arrivait souvent de manger n"importe quoi n'importe quand. Loin d'être boulimique, ses pouvoirs lui demandait beaucoup d'énergie et de concentration...Et plus l'effort était intense, plus il fallait se reposer et...manger. Les dons de la jeune femme fonctionnaient un peu comme l'alchimie (ou le mathématiques en plus drôle) quoi...Une chose pour une autre. Et si elle ne respectait pas le deal...Bof, elle n'avait jamais crever de faim, ni était soudain devenue extrêmement fatiguée, mas plus elle usait de ses pouvoirs, plus la sensation de faim ou le besoin pressant de se reposer se faisait ressentir, si bien qu'au bout d'un moment elle était bien obligé de satisfaire ces besoins. C'était pas si mal de se goinfrer ou d'aller piquer un somme, en même temps...
Bref, tout ça pour dire qu'elle s'était amusée toute la journée et que l'heure de se remplir l'estomac avait sonné. Histoire que John ne la prenne pas pour une quelconque anorexique; elle marmonna quelques mots :

-...Mes pouvoirs...'Faut nourrir la bête de temps en temps...Rien que je ne puisse gérer.

Parce que son estomac, elle savait gérer, aucun problème ! Tout en s'amusant de cette remarque pourtant peu flatteuse, la jeune femme du bien se rendre à l'évidence : il n'y avait plus rien de comestible dans ce repaire miteux.
Lorsque Pyro proposa daller faire les "courses", Betsy pouffa doucement (sans méchanceté aucune). Quelle tête ferais les habitants lorsque ils verraient la cuisine remplie de victuailles ? Ils penseraient certainement à Noël...
Parce que ce qui manquait le plus cruellement ici, c'était bien l'amour la fraternité, l'harmonie et tout le tralala de L'Institut Xavier. En même temps, à quoi fallait-il s'attendre avec des gens voulant supprimer la "race" humaine de la surface du globe ? Disons que, pour les parties de Monopoly, c'était pas gagné.

- C'est vrai que déjà, la plupart du temps, quand les placards sont remplis, c'est pas vraiment joyeux par ici...

Après tout, au fond, la jeune mutante était prête à partager...Si elle pouvait installer une ambiance un peu moins morte dans le confrérie, pourquoi pas... Peut-être qu'il suffisait d'un geste amical pour arranger les choses...Bien qu'Elizabeth préfère s philosophie personnelle des choses : on tape d'abord, on cause après.

Invité

Il est vrai que n'importe qui aurait pû prendre la jeune mutante pour une boulimique pour oser demander d'aller acheter des gourmandises dans une patisserie alors qu'elle venait tout juste de vider une boite de cookies. Cependant il fallait aussi apprendre à chercher, réfléchir un peu de temps à autres comme le fit Pyro en cet instant. Il devinait bien que ça devait avoir un rapport avec ses pouvoirs, comme lui en cet instant il avait bien besoin de boire de l'eau à cause de la déshydratation. N'importe qui pourrait le comprendre, après s'être amusé à user de ses pouvoirs toute la soirée il avait bien droit à un peu d'eau. Surtout que plus son pouvoir s'intensifiait et plus il avait besoin d'énergie, logique. Elizabeth lui répondit donc que c'était bien pour ses pouvoirs qu'elle avait besoin de se rassasier.

- Hum ouai je comprend... on va dire que toi c'est la bouffe et moi les boissons !

Il lui fit un petit clin d'oeil mais repensant rapidement aux placards vide. Ah c'est vrai que rien que de repenser au splendide frigo de l'institut lui donnait l'eau à la bouche, c'était la caverne d'Alibaba là haut comparé à ici, mais bon c'est la vie comme on dit. Le jeune mutant soupira, tirant une petite mine tristounet. Fallait pas qu'il commence à penser à la nourriture celui-là. Entendant Elizbeth parler à nouveau il redressa rapidement la tête dans sa direction et l'a regarda.

- Ca c'est sur... si au moins ils faisaient des petites fêtes de temps à autre peut-être que ça changerait tout...

John ressortit son briquet de sa poche et se remit à jouer un peu avec faisant quelques pas vers la porte d'entrée de la cuisine. Il jeta un petit coup en direction du couloir, il y avait toujours ce même silence de mort à donner envie de dormir à n'importe qui sauf que lui n'était toujours pas près à dormir. Puis se retournant à nouveau vers Elizabeth un petit sourire diabolique en coin, il lui proposa :

- On a cas aller les faire nous même les courses, surtout qu'à cette heure doit pas y avoir grand monde...

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